La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a affirmé, lundi, que l'assistance qu'elle accorde aux membres de son personnel dans les différentes prisons, en engageant des avocats dans chaque région pour les représenter, ne concerne que les cas où ils sont victimes d'agression de la part des détenus et n'a absolument aucun lien avec la question de la prévention de la torture ou le mécanisme national de prévention de la torture.
Dans une mise au point, suite à des articles de presse établissant un lien entre la désignation d'avocats pour défendre ses fonctionnaires et le mécanisme de prévention de la torture, la DGAPR a réitéré son «engagement en faveur de la préservation de la dignité des détenus et du respect de leurs droits», assurant qu'elle ne peut «en aucun cas, prendre des mesures transgressant l'esprit et la lettre des dispositions légales prohibant la torture dans les lieux de détention».
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La DGAPR rappelle que son initiative d'engager des avocats pour défendre ses fonctionnaires remonte au 27 avril 2016 et s'inscrit dans les efforts visant la promotion de la situation de son personnel dans les différents établissements pénitentiaires et le renforcement de la protection socio-professionnelle en leur faveur, face aux risques potentiels liés à l'exercice de leurs fonctions.