Prison de Aïn Sebaâ 1: l’administration réfute des accusations de torture visant une détenue

Porte d'entrée de la prison locale de Aïn Sebaa, à Casablanca.

L’administration de la prison locale de Aïn Sebaâ 1 a rejeté les accusations de torture, d’agression et de grève de la faim visant la détenue (S.A), diffusées sur plusieurs sites électroniques et réseaux sociaux. Elle affirme qu’elles sont dénuées de fondement et cite, à l’appui, une récente visite de la Commission régionale des droits de l’homme.

Le 30/12/2025 à 13h34

L’administration de la prison locale de Aïn Sebaâ 1 a catégoriquement démenti les allégations faisant état d’actes de torture et d’agression à l’encontre de la détenue (S.A), ainsi que celles affirmant qu’elle observerait une grève de la faim.

Réagissant à des informations relayées par certains sites électroniques et sur les réseaux sociaux, selon lesquelles la détenue aurait subi de mauvais traitements, notamment l’aspersion d’eau sur ses vêtements et sa literie par une fonctionnaire, l’administration pénitentiaire affirme que ces accusations sont dénuées de tout fondement. Elle précise, à cet égard, que l’intéressée n’a jamais informé l’administration de son intention d’entamer une grève de la faim.

Dans une mise au point, la direction de la prison locale de Aïn Sebaâ 1 ajoute que la détenue prend normalement les repas qui lui sont servis et effectue régulièrement des achats à la boutique de l’établissement.

Par ailleurs, une délégation de la Commission régionale des droits de l’homme de Casablanca-Settat, conduite par sa présidente et comprenant un médecin, s’est rendue à l’établissement le lundi 29 décembre pour rencontrer la détenue concernée, fait savoir la même source. À l’issue de cette visite et lors de son échange avec le directeur de la prison, la présidente de la Commission a confirmé que la détenue a nié avoir été victime de torture ou d’agression.

La détenue a également précisé que les traces observées sur sa main résultaient d’une prise de sang effectuée le 25 décembre dans le cadre d’analyses médicales.

La Commission a, en outre, indiqué que la détenue souhaitait pouvoir accéder à la boutique de la prison à tout moment. Une demande qui, selon le directeur de l’établissement, ne peut être satisfaite, car elle ne respecte pas le règlement intérieur en vigueur, lequel repose sur un système de rotation entre les différents pavillons pour l’accès à la boutique.

Par Le360 (avec MAP)
Le 30/12/2025 à 13h34