Ce système, qui s'inscrit dans le cadre des priorités nationales et des engagements internationaux du royaume, permet d'identifier les principaux facteurs de la mortalité de la population, indique ce mardi un communiqué du ministère de la Santé, relevant que la connaissance des causes de décès est de nature à améliorer la planification stratégique basée sur l'évidence scientifique, renforcer la surveillance épidémiologique et améliorer l'évaluation des programmes de Santé.
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L'adoption de ce système permettra également de produire des indicateurs pour apprécier régulièrement l'état de santé de la population en lien avec les cibles relatives à la santé prévues, dans le cadre des objectifs attendus pour le développement durable.
La circulaire met en place un nouveau certificat de décès conforme aux normes établies par l'Organisation mondiale de la santé, qui constitue désormais le document de base officiel à considérer par l'ensemble des établissements de santé publics et privés et les Bureaux communaux d'hygiène, ajoute le communiqué.
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Le processus de collecte, de transmission et de traitement des données renseignées sur les certificats de décès, rappelle-t-on, est soumis aux dispositions de la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel.