Des malades souffrant de troubles psychiatriques et suivant des traitements au CHU Ibn Rochd ont vu leur état se dégrader en raison de la disparition du marché de médicaments indispensables à leur pathologie, rapporte Al Massae dans son numéro de ce vendredi 24 juillet.A en croire le journal, qui cite une source bien informée, la pénurie de ce type de médicaments a entraîné l’aggravation de l’état de santé de plusieurs malades dont certains ont sombré dans l’hystérie tandis que d’autres sont allés jusqu’au suicide.La même source a confié au journal que le nombre de patients du CHU Ibn Rochd souffrant de l’absence de médicaments reste réduit par rapport aux milliers de malades qui vivent cette situation chez eux.
Al Massae impute cette situation à la décision des laboratoires pharmaceutiques de cesser d’approvisionner les officines de certains médicaments dont la marge bénéficiaire est très faible.Cette déficience touche également les personnes atteintes du cancer, dont plusieurs sont entrées dans un état comateux, déplore Al Massae.Parmi les médicaments qui ont disparu des pharmacies et des hôpitaux publics, le journal cite la "Méthotrexate 500 mg" ou encore un médicament pour le traitement d’enfants atteints du cancer du rein.
