Ce lundi 7 août, Al Akhbar rapporte que les deux enfants sont un frère et une sœur, âgés respectivement de 12 et 7 ans.
Leurs parents ont découvert des traces d’agressions sur leurs deux enfants, et les ont interrogés.
Le frère et la sœur ont alors confié à leurs parents que c’était l’imam de la mosquée où ils étudiaient qui leur avait laissé ces traces de violences.
Aussitôt informé, leur père a porté plainte auprès des services de la gendarmerie qui, selon Al Akhbar, ont dans un premier temps entendu les plaignants et l’accusé, avant de transmettre le dossier au Parquet.
Des instructions ont alors été données aux services de la gendarmerie afin d’interpeller l’imam, âgé de 62 ans, tandis que les deux victimes ont été soumises à une expertise médicale qui a confirmé qu’elles ont subi des viols.
Cette preuve est suffisante pour maintenir l’accusé en détention provisoire, avant de le soumettre à la justice en début de semaine.
En attendant de connaître la suite de cette affaire, Al Akhbar s’intéresse également dans son numéro de lundi à une autre affaire de viols, mais qui a cette fois eu lieu à Beni Mellal.
Selon le quotidien, la Chambre criminelle près le tribunal de cette ville vient de condamner à deux ans de prison avec sursis un homme accusé de viols de trois filles mineures âgées de moins de 18 ans.
Cette peine, plutôt légère au regard des faits, ajoute la même source, a provoqué l’indignation de la société civile, qui considère que le jugement est une insulte pour les victimes.
Même si dans deux de ces cas, aucune trace n’a été relevée, des acteurs locaux considèrent tout de même la peine prononcée inférieure à ce qui est prévu dans le code pénal.
Comme le rappelle le quotidien, celui-ci prévoit des peines allant de 2 à 5 ans de prison pour les cas de viols sans violence sur des mineurs de moins de 18 ans, que les victimes soient des filles ou des garçons.