Organisée avec la haute approbation du roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, président de la fondation, cette session connaît la participation des présidents et des membres des sections dans ces pays africains, outre des membres du Conseil supérieur des ouléma.
Cette session de trois jours sera marquée par la présentation du rapport officiel des activités de la fondation pour l’année 2022 et du résumé des activités de 2023, ainsi que des projets et activités programmés pour l’année 2024 avant leur approbation par les quatre commissions permanentes, chargées des activités scientifiques et culturelles, des études de la Charia, de la revitalisation du patrimoine islamique africain ainsi que de la coopération et du partenariat.
Cette session sera sanctionnée par un communiqué final de la réunion du Conseil supérieur de la fondation et les recommandations qui émergeront des travaux des quatre commissions.
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En marge de cette session, la Fondation Mohammed VI des ouléma africains organise vendredi à la bibliothèque de la mosquée d’Al Qaraouiyin, la cérémonie de lancement officiel de la «Charte des ouléma africains», qui constitue le document de référence portant la voie doctrinale et servant les objectifs des ouléma de la fondation.
Au programme figure aussi la cérémonie de remise des prix de la quatrième édition du Concours de mémorisation, de récitation et de psalmodie du Saint Coran de la Fondation Mohammed VI des ouléma africains, qui s’est déroulée du 10 au 12 ramadan 1444 à Fès (1er-3 avril 2023).
La tenue de cette session s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des dispositions de l’article 4 du Dahir n° 1.15.75 du 07 Ramadan 1436 (24 juin 2015), tel que modifié, portant création de la Fondation Mohammed VI des ouléma africains.
Cet article met notamment l’accent sur l’importance d’unifier et de coordonner les efforts des ouléma musulmans, au Maroc et dans les autres États africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider.
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Il insiste aussi sur l’importance de prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit tant au niveau du continent qu’au niveau de chaque pays, d’animer l’action intellectuelle, scientifique et culturelle en rapport avec la religion musulmane, de consolider les relations historiques qui lient le Maroc aux autres États africains et de veiller à leur développement.
Cet article souligne également l’impératif de veiller à la revitalisation du patrimoine culturel islamique africain commun, en le faisant connaître et en œuvrant à sa diffusion, sa conservation et sa sauvegarde.
La 5ème session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des ouléma africains est marquée par l’adhésion de 14 nouvelles sections représentant le Burundi, le Botswana, le Congo Brazzaville, le Cap-Vert, l’Eswatini, la Guinée équatoriale, l’île Maurice, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, le Soudan du Sud, la Zambie et le Zimbabwe.
La fondation dispose également de sections en Afrique du Sud, en Angola, au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, aux Comores, au Congo, en Côte d’Ivoire, à Djibouti, en Éthiopie, au Gabon, en Gambie, au Ghana, en Guinée-Bissau, en Guinée, au Liberia, au Kenya, à Madagascar, au Malawi, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Nigeria, en Ouganda, en République centrafricaine, au Rwanda, en Sierra Leone, au Sénégal, en Somalie, en Tanzanie, au Tchad, au Togo, à Sao Tomé et au Soudan.