On ne sait s’il s’agit d’une blague de mauvais goût ou d’une menace à prendre au sérieux. En tout cas, les faits ne sont pas passés inaperçus et auront sans doute de graves conséquences pour leurs auteurs.
C’est lundi 4 avril que des tags faisant l’apologie de l’organisation de l’Etat islamique (Daech) ont été découverts sur le mur d’une villa située dans le quartier Asfour à Oujda, près du lycée Ziri Ibn Attia. C’est un agent d’autorité qui a fait cette découverte, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 6 avril.
Ledit agent a aussitôt alerté ses supérieurs et les services concernés. Ces derniers, une fois sur les lieux, ont été stupéfaits de découvrir que les noms de deux membres de la Direction régionale de la surveillance du territoire (DRST) étaient cités dans ces inscriptions qui les menaçaient, ainsi que leurs collègues, de mort.
«Les services de police ont pris des photos des tags avant de les effacer. Ils ont entamé leurs investigations pour mettre la main sur le ou les auteurs de ces inscriptions. L’idée qu’il peut s’agir d’extrémistes pro-Daech n’a pas été écartée», souligne le quotidien arabophone.
Ces faits sont survenus trois jours après l’installation de Mustapha Adli dans ses fonctions de préfet d’Oujda, en remplacement d'Abdelbasset Mahtat.
Pour rappel, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a procédé, ces derniers temps, à plusieurs coups de filet parmi les extrémistes pro-Daech.
