Un communiqué de l’ambassade du Maroc à Ryad reconnaît la disparition de Marocains suite au drame de Mina. «L’opération de recherche des disparus se déroule sous la supervision de Mohamed Boussaid, président de la délégation marocaine.
Compte tenu des aspects juridiques pour identifier les pèlerins marocains portés disparus, il a été établi que seuls les portés disparus prouvés par un certificat de décès seront pris en compte», précise le communiqué. Et d’ajouter de façon formelle: «Eu égard aux procédures légales pour identifier les pèlerins marocains portés-disparus auprès des hôpitaux et à la morgue Almouatassim à la Mecque où ont été transférés les corps et auxquels les délégations n'ont pas eu accès jusqu'à présent, ne seront déclarés morts que les cas qui seront constatés de visu ou ayant un certificat de décès délivré par les autorités saoudiennes compétentes». Jusque-là, aucun mort marocain n'a été identifié de façon formelle.
Cependant, près de 80 pèlerins marocains ont été tués dans la bousculade de Mina, a appris Le360 de source digne de foi.
Les corps des personnes décédées sont toujours à la morgue de la Mecque où les autorités sanitaires saoudiennes procèdent à l’identification des morts par empreinte digitale, ajoute-t-on de même source. Les victimes seraient en majorité originaires de la ville de Berrechid. Aucune source officielle marocaine n'a voulu confirmer ou infirmer cette information, précisant que les autorités saoudiennes sont l'unique source et que, jusque-là, elles n'ont pas communiqué sur la présence de Marocains parmi les victimes
Selon les autorités saoudiennes, au moins 717 pèlerins ont perdu la vie et 863 autres ont été blessés lors de cette bousculade qui a eu lieu jeudi 24 septembre au moment où les fidèles accomplissaient le rite de la lapidation de la stèle majeure.
Si l'information des morts marocains venait à se confirmer, cela serait une terrible nouvelle pour leurs familles et pour tous les Marocains. Une communication transparente et rapide de la part des autorités marocaines s'impose.