Dans un communiqué, la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) affirme que ces allégations qui émanent d'individus qui cherchent à induire l’opinion publique en erreur, ne sont que "des surenchères gratuites", notant que la direction de la prison n'a reçu aucune correspondance de la part de l'Association marocaine des droits de l'Homme-section de Nador.
Elle qualifie d'"infondée" l'allégation de la grève de la faim de cinq détenus, précisant que ces derniers ont entamé cette grève pour une durée déterminée de 48H, à compter du 1er Chaoual, à cause de leurs problèmes avec la justice et qu'ils ont mis fin à leur mouvement juste après cette période.
Concernant les prétendues "violences, insultes, humiliations et menaces" qu'auraient subi ces détenus, le communiqué souligne qu'"il s'agit d'allégations mensongères qui visent à porter atteinte à la réputation du secteur pénitentiaire et à semer la zizanie auprès des familles des détenus et de la société civile".
Les prisonniers en question sont bien traités à l'instar des autres détenus, relève-t-on de même source, notant qu'aucune plainte n'a été déposée à ce sujet par les intéressés, leurs familles ou leurs avocats. La délégation générale a déjà mis en garde contre le double discours auquel ont recours certaines parties qui prétendent défendre les détenus, alors qu'elles en profitent pour servir leurs propres intérêts.