Noureddine Akkouri, président de la FNAPEM: «Le statut des enseignants contractuels est définitivement mort»

Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Maroc.

Le 28/12/2023 à 16h59

VidéoNoureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Maroc, estime que le statut des enseignants contractuels est «définitivement mort» à la faveur de l’accord signé mardi dernier entre la commission ministérielle tripartite et les cinq syndicats de l’enseignement les plus représentatifs.

«Il est faux et archi-faux de parler encore de l’existence du statut dit des enseignants contractuels», déclare Noureddine Akkouri dans un entretien avec Le360, en référence à certaines voix qui persistent à faire croire, à tort, que ce statut est toujours en vigueur. «Les enseignants qui appartenaient à cette catégorie ont été tous intégrés dans le statut unique de la fonction publique», rappelle-t-il.

Selon le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Maroc (FNAPEM), «les enseignants doivent regagner les classes car leurs principales revendications ont été satisfaites. Il n’y a plus aucune raison pour poursuivre la grève qui a pénalisé pendant trois mois le pays, les élèves et les parents.»

Notre interlocuteur souligne que «l’État a consenti des efforts budgétaires importants s’élevant à un total de 19 milliards de dirhams, dont 10 milliards de dirhams pour la récente hausse de 1.500 dirhams net par mois accordé en 2024 et 2025». Et d’ajouter que la vieille et lourde affaire des arriérés de primes et d’indemnités issus des dossiers catégoriels est en voie de règlement total. «Certains dossiers ont été réglés et d’autres le seront bientôt.»

Noureddine Akkouri évoque également la décision de mettre en œuvre un riche programme de rattrapage des cours au profit des élèves. «Ces programmes de rattrapage seront déployés au cours de l’année scolaire avec la possibilité de prolonger celle-ci jusqu’au mois de juillet», précise-t-il.

«L’intensification des cours bénéficiera aux élèves qui préparent des diplômes comme le baccalauréat», conclu le président de la FNAPEM, tout en implorant les enseignants récalcitrants de «penser maintenant beaucoup plus aux intérêts des élèves, des parents et du pays».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 28/12/2023 à 16h59