Le chanteur Mouss Maher vient de sortir un nouveau single «Degdaga». L’occasion pour lui d’en parler dans cet entretien au quotidien arabophone Assabah. L’artiste populaire a répondu à toutes les critiques que lui adressent plusieurs professionnels de la chanson et, parfois même, des personnes de son entourage.
Accusé de plagiat, il se défend en rappelant qu’il reprend en effet plusieurs chansons du patrimoine populaire marocain et algérien pour les remixer a sa sauce tout en citant la source. «Je ne suis pas de ceux qui copient-collent les chansons et qui ne prennent même pas la peine de citer à qui elles appartiennent. Ce n’est pas mon cas», affirme-t-il.
Mouss Maher produit ses propres chansons et ce n'est pas pas grave si elles n’ont pas une grande visibilité dans un marché du disque déstructuré. Mais ce n’est pas cela qui dérange réellement l'artiste.
Ce sont les comportements “indécents” de certains artistes et leur manque de solidarité, faisant allusion à l’affaire de Senhadji et de Sâad Lamjarred. «Je connais un artiste qui était prêt à payer trois millions pour acheter la vidéo et l’humilier», déclare-t-il. Pour Mouss Maher, la plupart des artistes marocains sont hypocrites. Ils se disent solidaires, mais lorsqu’il s’agit d’exprimer réellement leur solidarité, ils se rétractent.