C’est l’événement culturel le plus attendu de l’année dans la région des Doukkala. Le moussem Moulay Abdallah Amghar dans la province d’El Jadida se tiendra cette année du 9 au 18 août courant. Pour la première fois de son histoire, cette édition devrait s’étaler sur 10 jours. C’est ce que viennent d’annoncer ses organisateurs, et plus précisément Mehdi El Fathemy, président de la commune Moulay Abdellah.
Dans son édition du vendredi 2 août, Assabah rapporte les détails de l’organisation de ce moussem. Et en chiffres, il y a de quoi retenir l’attention. En effet, pas moins de 4 millions de visiteurs sont attendus cette année, dont l’impact économique sur la province est estimé à 720 millions de dirhams. C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs lors d’une conférence de présentation de l’événement. Sa durée a été allongée de trois jours afin de répondre à la demande des visiteurs et des professionnels de la Tbourida qui ont pris l’habitude d’y participer.
Comme le rapporte également le quotidien, les organisateurs assurent que les préparatifs vont bon train, y compris la coordination avec les services de la sûreté. Le journal précise à ce titre qu’un dispositif de modification des itinéraires de circulation au sein des espaces dédiés au moussem a été mis en place. Ainsi, on apprend que la circulation sera totalement interdite aux voitures et autres véhicules de transport à partir de 20h30 chaque soir. Les visiteurs qui souhaitent profiter des activités et spectacles nocturnes du moussem devront laisser leurs véhicules dans l’espace dédié place Beauséjour, près de Sidi Bouzid, et parcourir environ 2,5 kilomètres à pied pour atteindre les zones dédiées aux spectacles.
Toujours d’après les organisateurs, des dispositifs spécifiques ont aussi été mis en place afin d’éviter les cas de fraudes dans les services de restauration proposés au public, ainsi que pour les ventes d’autres produits lors du moussem.
Malgré ces assurances, Assabah fait remarquer que le point de presse tenu par les organisateurs n’a pas apporté de réponses claires à certaines problématiques liées à l’organisation de cet événement, comme la gestion et la préservation des ressources en eau. A l’exception de l’arrosage de l’espace dédié à la Tbourida par de l’eau de mer, aucune autre mesure n’a été annoncée en matière de gestion de l’eau, une question qui se pose particulièrement en cette période de grande chaleur. Il en est de même pour la disponibilité des toilettes publiques.