Pour se rendre à la célébration d’un mariage familial, prévue en Tunisie le 2 juillet 2011, Abdelaziz Ouanes, résident tunisien au Canada, réserve deux sièges sur un vol de la RAM, pour lui et sa fille de 22 ans.
Premier couac : la première réservation sur le vol Montréal-Casablanca-Tunis du 29 juin 2011, faite chez une agence de voyage de Montréal, s’avère inexistante. Une nouvelle réservation est assurée pour le vol suivant, celui du 1er juillet 2001. Ce vol, prévu initialement à 9h du matin ne décollera finalement qu’à 11h20.
Deuxième couac : dans les airs, quelque part au-dessus de l’Atlantique, le premier repas est servi aux passagers. Mais pas de trace du plat pour diabétique commandé auparavant par le Tunisien avec son billet.
Arrivée à Casablanca après quelque 7 heures de vol. Les passagers commencent à débarquer. Un compartiment de bagages à main s’ouvre et déverse tout son contenu sur la tête de notre infortuné Tunisien. Petite égratignure sur le crâne, vite pansée par les excuses et massages de rigueur.
Troisième couac : dans l’attente du vol prévu le lendemain, 2 juillet, jour du mariage de destination, le père et la fille se voient attribuer une seule chambre à l’hôtel de transit. Le père dort sur une chaise, la fille sur l’unique lit.
Quatrième couac : retour à l’aéroport. Le vol pour Tunis est prévu à 8h15 et l’embarquement doit se faire par la porte n° 23. Re-retard. L’avion de la RAM décollera à 14h40 avec un embarquement par la porte n°25.
Arrivée à Tunis. Abdelaziz Ouanes et sa fille ne rateront pas le mariage, mais ils doivent s’y rendre par leurs propres moyens. La personne venue les attendre à l’aéroport avait perdu patiente et quitté les lieux.
Retour à Montréal par la même voie et à bord de la même compagnie. Sans incident à signaler cette fois-ci. Sauf que Abdelaziz Ouanes a raconté son périple à un juge canadien, suite à une plainte qu’il déposa contre la RAM. Cette dernière a été condamnée à verser au Tunisien des dommages de 4000 dollars canadiens.