Les autorités françaises ont arrêté, ce mardi 29 juillet au matin, un médecin marocain soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de son épouse, une consœur médecin, disparue dans des circonstances mystérieuses à Fès il y a environ deux semaines. Son corps a été retrouvé plus tard, enterré dans le jardin d’une maison familiale située dans la région d’Ouled Zbair, aux environs de Taza.
La victime, âgée de 39 ans, avait disparu le 14 juillet, peu après avoir quitté son lieu de travail à la délégation régionale de la santé de Fès. Après trois jours de recherches, sa dépouille a été découverte le soir du jeudi 17 juillet dans les environs de la province de Taza. Entre-temps, les enquêteurs avaient relevé des traces de sang dans le véhicule du mari, retrouvé dans son garage, juste avant sa fuite vers la France.
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Sur la base de plusieurs indices matériels et techniques accablants, le parquet près la Cour d’appel de Fès avait émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du principal suspect, qui exerce à l’hôpital régional El Ghassani.
Les premières investigations révèlent que le couple traversait une période de graves tensions ces derniers mois, sur fond de conflits personnels persistants. L’enquête révèle également que le meurtre aurait été commis à Fès, avant que le corps ne soit transporté sur plus de 125 kilomètres jusqu’à la zone rurale d’Ouled Zbair, dans ce qui apparaît comme une tentative délibérée d’effacer les traces du crime.
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Les autorités judiciaires marocaines poursuivent leur coordination avec leurs homologues français afin d’achever la procédure d’extradition du suspect, qui devrait comparaître devant la justice marocaine pour répondre de lourdes accusations, notamment homicide volontaire avec préméditation et dissimulation de cadavre.
L’enquête, dirigée par le parquet, se concentre également sur l’analyse de données téléphoniques et biologiques, ainsi que sur les témoignages recueillis dans l’entourage du couple, dans l’objectif d’éclaircir tous les contours de cette affaire tragique, qui a profondément choqué l’opinion publique, en particulier au sein du corps médical de la région Fès-Meknès.
