Météorologie: 2023 a été l’année la plus chaude au Maroc depuis le début du 20ème siècle

Les températures moyennes au Maroc ont été supérieures à la normale pendant 79% des jours de l’année 2023, selon la Direction générale de la météorologie. (Photo d'illustration)

Un rapport de la Direction générale de la météorologie (DGM) indique que 2023 a été l’année la plus chaude au Maroc depuis le début du 20ème siècle. Elle fut aussi la plus sèche des 80 dernières années, avec un déficit pluviométrique d’environ 48%.

Le 16/10/2024 à 16h48

La Direction générale de la météorologie (DGM) a publié, ce mercredi 16 octobre, son rapport annuel sur l’état du climat au Maroc pour l’année 2023. Le document donne un aperçu de l’évolution des principaux indicateurs climatiques, se focalisant notamment sur les phénomènes extrêmes ayant des impacts socio-économiques.

Principale conclusion de ce rapport: l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée au Maroc depuis le début du 20ème siècle, avec un écart de température moyenne de 1,77 °C par rapport à la normale climatologique de la période 1981-2010. Cette évolution s’inscrit dans un contexte mondial, l’année 2023 ayant été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde.

Les températures moyennes quotidiennes ont été supérieures à la normale pendant 79% des jours de l’année, avec l’enregistrement d’un nouveau record absolu de 50,4 °C à Agadir, le vendredi 11 août 2023, dépassant ainsi la barre des 50 °C pour la première fois dans le pays.

Même constat concernant la pluviométrie: 2023 a été l’année la plus sèche au Maroc depuis au moins 80 ans, avec un déficit pluviométrique d’environ 48% en dessous de la normale, note la DGM. Elle vient dans la continuité de la campagne agricole 2022-2023, qui a également été «sévèrement» sèche, avec un déficit de précipitations de 29,22%.

Vingt phénomènes météorologiques majeurs en 2023

Au cours de l’année 2023, le Maroc a connu plus d’une vingtaine de phénomènes météorologiques majeurs, signale le rapport de la DGM, citant notamment la vague de chaleur printanière aiguë qui a touché aussi une partie de l’Europe et de l’Afrique du Nord à la fin du mois d’avril.

Le rapport souligne enfin l’urgence d’intensifier les efforts pour atténuer les effets du changement climatique et mieux s’adapter à ses impacts.

Par Le360 (avec MAP)
Le 16/10/2024 à 16h48