Les restrictions imposées au niveau de la frontière de Bab Sebta resteront "inchangées" après la mise en place, d'ici trois mois, de la frontière intelligente. C'est ce que vient de révéler la déléguée du gouvernement espagnol à Sebta, Salvadora Mateos, citée par l'agence EFE.
Pour cette responsable, lesdites restrictions ne sont pas en contradiction avec l'accord Schengen. Elle affirme, dans une déclaration à la presse, que si des résidents de la province de Tétouan n'ont pas besoin de visa pour entrer dans le préside occupé, ils pourraient se voir exiger "d'autres types de documents", faute de quoi ils ne pourraient y accéder.
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Quant aux travailleurs domestiques dont la situation n'est pas encore régularisée, ils sont tenus de le faire, prévient Salvadora Mateos, rappelant que les procédures de régularisation ont concerné 197 femmes en 2017 et 286 depuis le début de l'année 2018.
Par ailleurs, la déléguée du gouvernement espagnol à Sebta estime que la mise en place de la frontière intelligente empêcherait également l'abandon de mineurs étrangers non accompagnés dans la ville et permettrait de mieux contrôler les entrées et les sorties de toutes les personnes qui la traversent.
