Les inventeurs marocains glanent l'or à Séoul

La matière grise marocaine est en ébullition! L'union des inventeurs accumule les sacres! Le dernier en date est une médaille d'or raflée dernièrement lors de la première édition du Concours mondial des inventions et des innovations, organisé dernièrement en Corée du Sud.

Le 23/05/2015 à 07h59

Méconnu du grand public marocain et pourtant acclamé en Europe, Majid El Bouazzaoui, originaire de Salé et diplômé en génie électronique et réseaux, a bataillé pour mettre au point son quatrième brevet. Il s'agit une technique révolutionnaire déjà opérationnelle au Japon et dans quelques pays européens, lui ayant pris près de deux années d'études et de recherche et consistant en la transmission de la voix et des images vidéo (visiophonie mobile) par téléphone portable au lieu de passer par les très coûteux réseaux dits UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Brevetée auprès de l'Office marocain pour la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), cette téléphonie de troisième génération reste encore très coûteuse car un opérateur téléphonique doit d’abord en acheter une licence pour pouvoir l'exploiter, sachant que ladite licence est chiffrable à quelques milliards d’euros. Une prouesse qui a été primée en avril dernier, à la 43ème édition du Salon des inventions de Genève, où le Maroc avait remporté deux médailles d’or et une médaille d’argent, entre autres distinctions.Mais c’est pour sa «Multi-view TV» (écran multi-vues) que l’union des inventeurs a glané l’or lors de la première édition du concours mondial des inventions et des innovations (World invention and innovation contest), organisé en Corée du Sud. Innovant, le concept, permet à plusieurs personnes de regarder divers programmes sur le même téléviseur, a déjà remporté plusieurs distinctions cette année.

Par le biais de ses travaux, Majid El Bouazzaoui, unique inventeur marocain spécialisé dans les TIC depuis 1997, aspire à faire briller à son firmament l’image du pays, dans l’espoir qu’un jour le royaume deviendra une niche pour la production et l’exportation de logiciels, progiciels et autres technologies nouvelles.

Par Ouardigh Rahmouna
Le 23/05/2015 à 07h59