Cette forêt, d’une superficie de 650 hectares, est une destination très prisée par les habitants de Salé, Kénitra et Rabat. Mais, ces dernières années, à cause de la sécheresse, l’étendue du lac s’est rétrécie au grand regret des estivants.
Sur place, Le360 a pu constater les effets de ce stress hydrique sur le lac, complètement asséché par endroits. Les estivants interrogés se languissent de l’impact de la sécheresse sur la végétation du site entouré d’une forêt naturelle de genévrier, lieu de passage et d’hivernage d’oiseaux migrateurs.
Parmi ces oiseaux, le flamand et la sarcelle marbrée, espèce qui fut à l’origine de son inscription, en 1980, sur la liste Ramsar, du nom de la ville iranienne où a été adoptée, en février 1971, la convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau.
Pour le rendre encore plus attrayant, les vacanciers réclament des autorités l’équipement de cet espace d’infrastructures de base comme les sanitaires, l’éclairage public et la réalisation de sentiers forestiers.
Le lac de Sidi Boughaba, site protégé pour la préservation de la biodiversité, est un des vestiges des dernières zones humides de la côte Nord-Ouest du Maroc.