Dans les marchés marocains, les prix de légumes très prisés par les Marocains sont en forte baisse depuis le lundi 15 janvier 2024: c’est le cas des tomates, des oignons ou encore des patates, annonce Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 17 janvier 2024.
Selon le quotidien, le prix du kg de tomates dans les marchés de Casablanca a fortement baissé, passant de 15 à 6 dirhams, et celui des patates varie entre 4 et 3 dirhams, contre 10 dirhams auparavant.
En plus de cette baisse des prix, Al Ahdath Al Maghribia explique que les légumes actuellement disponibles sur les marchés sont de meilleure qualité qu’auparavant, et disponibles en grandes quantités.
Le quotidien indique que cette baisse des prix est intervenue après une décision mauritanienne d’en relever les droits de douane à l’import.
Cette hausse des droits de douane décidée par la Mauritanie s’explique, selon Al Ahdath Al Maghribia, par la décision du Maroc de suspendre l’exportation de certains légumes vers ce pays voisin, ainsi que vers d’autres marchés d’Afrique.
Des professionnels de cette filière confirment que cette décision mauritanienne a déjà eu des retombées bénéfiques sur le pouvoir d’achat des consommateurs au Maroc.
Les importateurs mauritaniens ont, quant à eux, exprimé leur colère suite à cette décision qui affecte sérieusement leurs affaires, leurs marges bénéficiaires et le pouvoir d’achat des consommateurs en Mauritanie qui ne peuvent supporter les hausses conséquentes sur ces produits de consommation courante.
Al Ahdath Al Maghribia explique que cette décision des exportateurs marocains de suspendre l’envoi de leurs produits vers la Mauritanie et d’autres pays d’Afrique a pour conséquence de faire augmenter le coût de la vie pour les consommateurs dans ces pays. En effet, leur pouvoir d’achat est en baisse, situation qui risque d’empirer à l’approche du Ramadan.
Pour remédier à ce problème, les autorités mauritaniennes ont finalement décidé de revenir sur leur décision et la situation est presque revenue à la normale, indique le quotidien, avec une reprise des flux des exportations de légumes et d’autres produits alimentaires du Maroc vers ces pays.