Le plan de l’Alliance des ingénieurs istiqlaliens pour sauver le secteur des viandes rouges

Un abattoir.

Revue de presseFace à la hausse des prix des viandes rouges et la crise que connaît ce secteur, l’Alliance des ingénieurs istiqlaliens appelle à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité alimentaire et moderniser la production animale. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 04/08/2024 à 21h32

L’Alliance des ingénieurs istiqlaliens a appelé à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la flambée des prix des viandes rouges en renforçant le système d’aides financières de l’État aux petits éleveurs de bétails. Ces derniers, poursuit la même source, étant les principaux pourvoyeurs des marchés nationaux en viandes rouges, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.

Parmi ses recommandations, l’Alliance encourage la diversification des sources de viandes parmi les viandes blanches comme les poissons et les lapins, pour combler le manque enregistré dans les viandes rouges. Il faut aussi «mettre en œuvre des mécanismes pour contrôler les prix afin de garantir leur stabilité, de mettre fin à leurs fortes fluctuations et de garantir un revenu équitable aux producteurs tout en maintenant les prix à la portée des consommateurs»

La même source souligne que le secteur du bétail a connu une dégradation sans précédent durant les deux dernières décennies, en précisant que le Maroc est passé de 6,2 millions de têtes en 2000 à 3,2 millions de têtes en 2020 tout en perdant 150.000 têtes de vaches laitières entre 2020 et 2022.

Concernant l’objectif de ce plan, l’Alliance indique qu’il vise à «contribuer à instaurer une souveraineté alimentaire durable et efficace dans le secteur des viandes rouges au Maroc à travers la modernisation et la gestion rationnelle et durable des ressources. Il faut aussi veiller à la réduction de la dépendance à l’importation et encourager la consommation locale».

La même source, relaie Al Ahdath Al Maghribia, préconise l’importation des viandes congelées pour améliorer l’offre sur les marchés nationaux tout en appelant à renforcer le contrôle de la qualité et des conditions de sécurité sanitaire des viandes importées. «Il faut, aussi, accorder davantage de soutien aux professionnels des transports de viandes après la hausse des prix des carburants et de l’énergie afin de réduire leur coût de distribution», conclut l’Alliance des ingénieurs istiqlaliens.

Par Hassan Benadad
Le 04/08/2024 à 21h32