Le congé national de l’organisation des femmes du PAM, qui a clôturé ses travaux samedi dernier à Bouznika, a appelé à l’ouverture d’un dialogue national institutionnel afin de mettre définitivement fin au phénomène du mariage des mineures.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 22 mai, que dans un communiqué sanctionnant les travaux de ce congrès l’organisation féminine a mis l’accent sur la «nécessité de l’adhésion des conseils constitutionnels au débat public sur les dossiers des femmes et leur approbation des études et recherches dans les domaines de leurs compétences afin d’enrichir les rôles des partis, du gouvernement, du parlement et de la société civile dans la mise en œuvre des politiques réformistes concernant la femme».
Le secrétaire général du PAM Abdellatif Ouahbi a, dans un discours lu par son premier adjoint Samir Goudar, indiqué «qu’en dépit des progrès réalisés, la femme marocaine souffre toujours des problèmes et des dysfonctionnements accumulés depuis des décennies qui se manifestent par des images douloureuses d’exclusion et de marginalisation ainsi que par une absence d’équilibre entre ses importants rôles économiques et sociaux et la place qu’elle occupe dans le tissu du développement économique et le progrès social».
Le quotidien souligne que le secrétaire général du PAM a poursuivi en affirmant «qu’ il n’y pas d’autres alternatives pour mettre en place le projet social moderne et contribuer au changement de la situation de la femme que de s’armer avec une volonté politique sincère, une position claire pour combattre les mentalités anachroniques, un courage dans la réforme des textes législatifs et l’instauration de mesures efficaces».
Prenant la parole la présidente du conseil national du PAM, Fatima-Zahra Mansouri, a souligné que le parti a mis la femme marocaine la tête de ses priorités en veillant à trouver les solutions efficientes et urgentes aux problèmes auxquels elle est confrontée. Abondant dans le même sens les congressistes ont appelé l’Exécutif à mettre les questions de la femme parmi les priorités de ses politiques publiques et d’accélérer la concrétisation de ses différents engagements inscrits dans son programme notamment celui relatif à l’équité économique et sociale.