Dans un exposé présenté lors des travaux de la 12è session du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) portant sur le plan d'action du ministère pour l'application de la réforme de l'éducation, le ministre de l'Education nationale Mohammed Hassad a relevé que le taux de décrochage scolaire du côté des filles demeure en hausse, au niveau du primaire, en comparaison avec celui des garçons, tandis qu'au niveau du cycle secondaire collégial, il est en baisse, ajoutant que ce taux est à égalité chez les filles et les garçons au niveau du cycle secondaire qualifiant.
Le ministre a aussi précisé que le taux de redoublement le plus élevé, selon les niveaux scolaires, a été enregistré au niveau de la première année du primaire, de la 3ème année du collège et de la 2ème année du baccalauréat, alors que par rapport aux cycles, le taux le plus élevé a été enregistré au niveau du secondaire collégial, suivi du secondaire qualifiant, puis du primaire.
Lors de la prochaine rentrée scolaire, a-t-il ajouté, il sera procédé à la mise en place du cadre de référence de l'éducation, puisque les élèves âgés de 5 ans et demi seront accueillis dans les établissements de l'enseignement public au niveau du primaire, tandis que les élèves du préscolaire (4-5 ans) y seront accueillis de manière progressive, pour atteindre un taux de scolarisation de 67% lors de l'année scolaire 2021-2022, dans la perspective d'une généralisation en 2027, conformément aux orientations de la Vision stratégique de l'enseignement.
Il sera également procédé à l'amélioration de l'enseignement de la langue arabe et à l'enseignement de la langue française, en mettant l'accent sur l'expression orale, au niveau de la première année de scolarité, outre l'insistance sur cette langue aux niveaux de la 5è et 6è années du primaire et l'adoption de mesures à même de garantir la réussite scolaire à travers la réduction du nombre d'élèves en classe à 30 pour les deux premières années du primaire et à 34 élèves pour les autres niveaux, a noté le ministre.
Concernant les établissements de l'enseignement supérieur, le ministre a souligné qu'il sera procédé à partir de l'année universitaire prochaine à la création d'un mécanisme de suivi des lauréats de chaque université à travers l'observation et l'évaluation des expériences actuelles afin de généraliser les plus réussies, la mise en place et l'application de mesures de transparence pour accéder aux cycles professionnels, master et doctorat et la révision de la création des instituts supérieurs privés de l'enseignement supérieur, entre autres.
Au programme de cette session figure la présentation de deux rapports élaborés par l'Instance nationale d'évaluation. Le premier porte sur les facultés pluridisciplinaires et le second sur le cycle du doctorat