Le cadavre de Hay Mohammadi livre ses premiers secrets

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Revue de presseKiosque360. Le cadavre découvert, vendredi matin, dans un grand sac en plastique au bord de la route, près de l'hôpital Mohammed V, à Hay Mohammadi, à Casablanca, n'a pas encore livré tous ses secrets. Quelques pistes se profilent, néanmoins, pour aiguiller les enquêteurs.

Le 05/11/2014 à 04h44

Le cadavre découvert, vendredi matin, dans un grand sac en plastique à Hay Mohammadi, continue de susciter l'intérêt de la presse nationale. Dans son édition de ce mercredi, Al Akhbar revient sur la macabre découverte en tentant de reconstituer un crime toujours non élucidé.

L'histoire, telle que la présente Al Akhbar, a commencé lorsqu'un éboueur a découvert un sac en plastique dégageant une odeur particulièrement pestilentielle parmi un amoncellement de détritus déposés devant un établissement scolaire de Casablanca. Le sac renfermait, en effet, le cadavre en décomposition d'une femme âgée d'une trentaine d'années, pieds et poings liés. L'homme, affolé, a couru alerter la police qui s'est déplacée sur les lieux de la découverte avec les éléments de la police scientifique. Suite à quoi le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue de l'hôpital Mohammed V.

Selon Al Akhbar, quatre jours après le meurtre de la victime, la police judiciaire de Hay Mohammadi a arrêté son amant: un vagabond contre qui les enquêteurs n'ont cependant aucune preuve. Des soupçons pèsent également sur des drogués avec qui la victime aurait été vue en train de consommer de la drogue. Une dispute qui aurait éclaté entre les membres de ce groupe constituerait un des mobiles du meurtre, selon le quotidien. Mais, pour le moment, le mystère qui entoure cet assassinat n'a pas encore été percé. Si l'autopsie a permis de révéler que la victime était âgée d'une trentaine d'années et avait été tuée par strangulation avant d'être défigurée et enfermée dans un sac, l'enquête, elle, piétine.

Par Fatima Moho
Le 05/11/2014 à 04h44