Six pistolets automatiques, quelque 400 cartouches et 33 paires de menottes… L’arsenal, saisi par les éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) après le démantèlement d’une cellule terroriste, dimanche 22 mars, qui s’activait dans neuf villes du royaume, donne froid au dos. Et encore, ces armes devaient servir, comme annoncé précédemment par Le360, à perpétrer des attaques contre des forces de l’ordre afin de se saisir de leurs armes de fonction et de renforcer, ainsi, ledit arsenal de manière à mener des attaques de plus grande envergure. Ces plans démoniaques ont été révélés à la presse, cette après midi du 23 mars, lors d’une conférence de presse tenue par Abdelhak Khiame, ancien patron de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) qui a été promu à la tête du BCIJ, nouvelle structure affiliée à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Autre révélation importante lors de ce point de presse: parmi les personnalités politiques que visait cette cellule composée de 13 membres, figure le militant amazigh Ahmed Assid. D’autres détails suivront.
Le 23/03/2015 à 21h52