La rentrée universitaire 2024-2025 marque une étape historique pour l’enseignement supérieur au Maroc avec l’ouverture du nouveau campus de la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune. Cette faculté permet à quelque 719 étudiants, majoritairement originaires des provinces du Sud et d’Afrique subsaharienne, d’étudier à proximité de leurs familles, dans des installations modernes les préparant aux exigences de la médecine et de la pharmacie.
«Le projet de la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune s’inscrit dans le nouveau modèle de développement des Provinces du Sud, initié en 2015 sous l’impulsion du roi Mohammed VI en 2015. C’est un projet de grande envergure, couvrant une surface de 10 hectares, qui a nécessité un investissement de 250 millions de dirhams», déclare Fatima Zahra Alaoui, doyenne de la faculté, ajoutant que l’objectif en est de former des étudiants en médecine qui auront pour mission de soigner les populations sahraouies et d’augmenter le nombre de médecins au Maroc.
Le campus flambant neuf se distingue par ses installations: des amphithéâtres modernes, des laboratoires équipés de technologies de pointe, ainsi que des espaces dédiés aux activités culturelles et sportives. «Nous avons tout mis en œuvre pour que les étudiants aient accès à des installations modernes et bien équipées, qui répondent non seulement aux exigences pédagogiques mais aussi aux besoins de développement personnel», précise la doyenne.
La Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune, l’un des plus grands projets du nouveau modèle de développement des provinces du sud. (H.Yara/Le360). حمدي يارى
«Avoir une faculté dans notre région facilite beaucoup les choses, car cela nous permet de rester proches de nos familles. Les études de médecine exigent un grand investissement, et pouvoir les poursuivre sans avoir à quitter nos foyers est un soulagement », confie Mbarek Hermass, l’un des étudiants.
«Notre établissement coche toutes les cases en matière de formation, nos professeurs sont très compétents et par cette occasion j’invite les bacheliers de notre région à rester sur le choix d’études en médecine», conclut Laila Boukharss, également étudiante à la FMPL.