Créé afin de consolider la dynamique de développement socio-économique que connaissent les provinces du Sud, l’Institut des techniciens spécialisés en agriculture de Laâyoune vise à former une nouvelle génération d’experts et de techniciens spécialisés en agriculture, grâce à une formation joignant la théorie et la pratique, et orientée vers le futur.
À travers une formation riche et diversifiée, touchant des domaines tels que l’agronomie et les technologies agricoles, ou encore l’élevage et la production animale, cet institut vise à doter les jeunes techniciens des connaissances et compétences leur permettant d’accompagner les évolutions agricoles et de faire face aux nouveaux défis auxquels est confronté le secteur, comme l’indique Mohamed Daoudi, directeur de l’Institut des techniciens spécialisés en agriculture de Laâyoune.
Par ailleurs, cet institut se veut une plateforme de développement socio-économique en permettant aux jeunes de la région d’intégrer le marché du travail, ainsi que de créer leurs propres projets et coopératives agricoles, ajoute le même interlocuteur.
L’institut offre ainsi des formations diversifiées dans différentes spécialités, et comme l’explique Yaya Rguibi, directeur des études à l’Institut, les étudiants peuvent bénéficier d’une formation complète dans la filière de leur choix. Parmi les filières proposées, le directeur des études cite le développement agricole, la polyculture et l’élevage.
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L’institut offre, en outre, une filière dédiée à l’élevage camelin. «C’est une nouvelle filière que nous considérons comme une expérience pilote au niveau des instituts nationaux», commente Rguibi, soulignant que l’objectif est de préserver ce savoir-faire et de développer le secteur de l’élevage des dromadaires dans les provinces du Sud.
Ce même interlocuteur espère que cette expérience permettra de valoriser le secteur et d’encourager la recherche scientifique et technique dans ce domaine. «C’est un challenge que nous menons avec nos étudiants et l’ensemble des cadres de formation, afin de faire de cette expérience un levier de développement de la filière», ajoute-t-il.