La grève paralyse les cliniques privées

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Revue de presseKiosque360. Le mouvement de grève lancé par des syndicats du secteur libéral de la santé a connu une adhésion de 70%, à en croire l’ANCP. Selon les professionnels, ce n’est que le premier pas dans une longue bataille pour faire adopter leur cahier revendicatif.

Le 30/03/2017 à 23h43

Plusieurs cabinets et cliniques privés ont fermé leurs portes, ce jeudi 30 mars. Le quotidien Assabah indique ainsi que plusieurs établissements du Triangle d’or, entre les boulevards Zerktouni et Anfa, à Casablanca, ont adhéré à l’appel à la grève lancé par le Collège syndical national des médecins spécialistes privés (CSNMSP) et l'Association nationale des cliniques privées (ANCP). Mohammed Benaguida, président de l’ANCP, cité par le quotidien dans son édition du vendredi 31 mars, avance que la grève a atteint des niveaux record à Rabat, Agadir, Beni Mellal, Tanger et Meknès. «Cette grève est une réaction à la non-application de plusieurs actions convenues avec le ministère de la Santé, l’Agence nationale d’assurances maladie, la CNSS et la CNOPS», souligne-t-il.

Mohammed Benaguida ajoute, dans l'entretien accordé à Assabah, que le taux de grève a atteint 70%, précisant que les médecins avaient des consignes claires. Ils devaient fermer les cabinets et rejoindre les cliniques privées qui ont gardé ouverts les services d’urgence. Par contre, toutes les opérations programmées pour le 30 mars ont été reportées.

Les médecins du secteur privé sont déterminés à faire bouger les autorités de tutelle et ont le pouvoir de recourir à d’autres formes de contestation pour que leur cahier revendicatif soit pris au sérieux. Ils réclament, entre autres, une mutuelle et une retraite pour les médecins du privé, ainsi que la révision des tarifs de référence des actes médicaux.

Par Fayza Senhaji
Le 30/03/2017 à 23h43