Dans une mise au point en réponse à des allégations contenues dans un communiqué publié par l’épouse du détenu selon lesquelles son mari «souffre de douleurs à l’épaule» et «refuse de se rendre à l’hôpital extérieur portant l’uniforme pénitentiaire sous prétexte que cela porte atteinte à sa dignité», la DGAPR a précisé que la personne concernée a bénéficié de plusieurs examens internes, dont 26 fois à la prison locale Ain Bourja et 43 à celle d’El Arjat 2.
Il a également eu accès à sept analyses et cinq examens dentaires à l’issue desquels des médicaments adaptés à son état de santé lui ont été prescrits, a relevé la même source, ajoutant que le détenu a été emmené à un hôpital extérieur à 11 reprises, portant l’uniforme pénitentiaire et les menottes. Ces mesures de sécurité s’appliquent à tous les pensionnaires sans discrimination aucune, a tenu à souligner la DGAPR.
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La Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion a également affirmé qu’il est inutile que l’épouse du détenu implique le Conseil national des droits de l’homme en tant qu’institution constitutionnelle et nationale dans cette affaire, expliquant que cette institution n’acceptera en aucun cas de piétiner les dispositions juridiques et réglementaires régissant les établissements pénitentiaires.
La Délégation générale ne manquera pas d’appliquer les dispositions relatives à l’opération d’accompagnement des détenus aux hôpitaux extérieurs, a insisté la même source, signalant que ces dispositions portent sur des mesures de sécurité indispensables.
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La DGAPR a ajouté que trois rendez-vous ont été pris à l’hôpital extérieur pour le détenu en question pendant les dates suivantes: 23/05/2023, 20/01/2023 et 09/05/2023, notant que l’intéressé a refusé de porter l’uniforme pénitentiaire et les menottes sous prétexte que ces deux mesures sont attentatoires à sa dignité.
Ces dispositions ne portent pas atteinte à la dignité des pensionnaires des établissements pénitentiaires et servent uniquement à assurer l’opération de leur transfert aux hôpitaux extérieurs, poursuit la DGAPR dans sa mise au point.
La Délégation générale a, en outre, rappelé que la personne en question avait bénéficié d’un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui a fait ressortir qu’il ne souffre d’aucun problème au niveau de l’épaule et que son état de santé nécessite un traitement médicamenteux et le respect des consignes de prévention.