La communauté internationale impuissante face à l'armée syrienne ?

DiaporamaLa journée de mercredi a été une journée meurtrière pour Damas dont la région a été victime de ce qui semble de plus en plus se préciser comme étant une attaque à l’arme chimique. Le conseil de sécurité de l’ONU a demandé à ce que la lumière soit faite sur cette attaque.

Le 22/08/2013 à 15h26, mis à jour le 22/08/2013 à 16h32

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La journée de mercredi a été une journée meurtrière pour Damas dont la région a été victime de ce qui semble de plus en plus se préciser comme étant une attaque à l’arme chimique. Et ce sont 1.300 personnes, chiffre effrayant, dont la mort serait depuis à déplorer. Le conseil de sécurité de l’ONU a demandé, lors d’une réunion extraordinaire tenue mercredi, à ce que la lumière soit faite sur la nature de cette attaque dont la nature chimique n’est pas définitivement confirmée.

L'opposition dénonçe un massacre, indéniable, dont les images retransmises sont insoutenables. L’armée syrienne, quant à elle, dément, accusant les rebelles de manipulation et sèment le doute dans les esprits au moment où, des inspecteurs de l’ONU menant une enquête sur le terrain quant à l’utilisation, par le passé, d’armes chimiques par le régime syrien, une telle attaque semble inimaginable.

A propos des images véhiculées par les médias, certains spécialistes estiment que les photos et vidéos, "aussi violentes qu'éloquentes, des enfants suffocants, de la salive blanche s'écoulant de la bouche, des bébés aux pupilles dilatées pris de convulsions, des adolescents souffrant de difficultés respiratoires, des corps inanimés allongés par terre, ne portant aucune trace de blessure par armes conventionnelles" ne laissent pas vraiment de doute quant au type d'arme utilisée : il s'agit là des "symptômes classiques d'une attaque au gaz neurologique". L'hypothèse d'une attaque à l'arme chimique semble en effet de plus en plus se préciser. Toujours est-il que ce sont 1.300 femmes, hommes et enfants qui ont péri dans ce carnage, et toute une population qui gardera le traumatisme de cette journée d’horreur.

Par Bouthaina Azami
Le 22/08/2013 à 15h26, mis à jour le 22/08/2013 à 16h32