Khémisset: Un mari frustré décapite son épouse

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Revue de presseKiosque 360. Une petite commune près de Khémisset s’est réveillée récemment au son d’un meurtre abominable. La victime a été sauvagement assassinée pour avoir refusé d’accomplir... son devoir conjugal.

Le 17/04/2015 à 00h08

La violence a encore frappé au domicile conjugal. Cette fois dans la commune de Sidi Abderrazak près de Khémisset. Un septuagénaire a tué sa femme parce qu’elle refusait de coucher avec lui, annonce Al Akhbar sur sa Une de ce vendredi 17 avril. Le mari a été placé en garde à vue par les gendarmes. Il avait auparavant demandé à sa femme s’ils pouvaient avoir un moment intime tous les deux, mais celle-ci a décliné son offre.

Vexé et fulminant de rage, il a ruminé sa haine jusqu’au petit matin. L’homme a attendu que son épouse plonge dans un sommeil profond avant de lui asséner quatre coups au niveau du cou avec une hachette. Les coups ont été portés avec une telle force que la victime a été presque décapitée. Selon Al Akhbar, le jour de l’agression, vers 6 heures du matin, le mari s'est armé d’une hachette et a surpris sa femme dans son sommeil. Excédé par les refus répétitifs de sa femme, le mari est devenu «hystérique», souligne Al Akhbar. Très vite, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre.

Meurtre sans préméditation ?

Alertés, les gendarmes, accompagnés du caïd, des autorités locales et d’une ambulance se sont rendus sur les lieux du drame. Le corps de la victime a été évacué vers le Centre hospitalier provincial de Khémisset où une autopsie a été faite pour déterminer les causes exactes du décès. Le septuagénaire sera présenté au juge, après enquête, pour coups et blessures intentionnels ayant occasionné la mort. La commune, généralement calme, a été secouée par l’annonce de ce meurtre. Elle a été d’autant plus attristée que l’épouse laisse derrière elle sept enfants.

Dans un geste inconsidéré, cet homme pourtant dans l’âge de raison, a perdu l’espace d’un instant son discernement et a condamné sept enfants à vivre sans famille. Triste histoire!

Par Amine Haddadi
Le 17/04/2015 à 00h08