Le phénomène des violences sexuelles sur mineurs continue de faire des ravages. Derniers cas en date, quatre adolescentes kidnappées, battues et violées dans une forêt aux environs de Kénitra. Leurs bourreaux, deux hommes qui se sont fait passer pour des «khettafa», des chauffeurs de taxi à la sauvette.
Tout a commencé lorsque les jeunes filles attendaient un grand taxi, dans la zone industrielle Oulad Bourahma, un endroit isolé à quelques kilomètres de Kénitra. Elles se font alors accoster par deux individus à bord d’une voiture qui leur proposent de les déposer là où elles voulaient. Elles acceptent pensant qu’il s’agissait en réalité d’un «khettaf». Quelques instants plus tard, le «présumé chauffeur» prend une autre direction que celle indiquée par les jeunes femmes. C’est à ce moment-là qu’elles comprennent dans quel pétrin elles se sont mises…
Les deux individus empruntent une piste en direction d’une forêt, avant de commettre leur horrible crime. Selon les premiers éléments de l’enquête, les ravisseurs ont ordonné aux adolescentes de se déshabiller, avant de les violer une par une, sauvagement et sous la menace d'une arme blanche. Ils les ont également battues avant de prendre la poudre d’escampette et les abandonner, nues et complètement anéanties.
Heureusement, il leur restait un peu de force pour prendre un (vrai) taxi et se rendre au siège régional de la gendarmerie royale pour raconter tous les détails de leur calvaire avant de porter plainte.
La bonne nouvelle, c’est que l’un des agresseurs a été arrêté. Il est poursuivi pour «viol, kidnapping, constitution de bande criminelle et menace à l'arme blanche», tandis que son acolyte est activement recherché par les éléments de sécurité de la ville de Kénitra.