«Nous allons signer une convention mardi 5 juillet prochain sous la présidence du chef du gouvernement pour combler l'insuffisance en ressources humaines dans le secteur de la santé», a déclaré le ministre, qui a aussi confirmé la réduction la durée des études de médecine de sept à six ans, justifiant cela par le développement de la technologie qui permet une formation scientifique accélérée et à distance.
Ce délai de formation de médecins en six ans, a-t-il dit, entrera en vigueur dès septembre 2022.
«Si nous suivons cette voie nous allons atteindre les normes de l’OMS en 2025 pour dépasser le niveau actuel de formation qui est de l’ordre de 2.900 médecins». A terme, le nombre de lauréats sera de 5.000 médecins, répartis entre les établissements universitaires publics et privés.
«Avec ce rythme nous comptons dépasser vers 2030 les prévisions du nouveau modèle de développement», a indiqué le ministre. Cette cadence vise à régler définitivement le manque en compétences aussi bien «parmi les médecins que les pharmaciens, et aussi parmi les médecins dentistes», a dit le ministre, selon lequel «ces objectifs seront inclus dans la convention qui sera conclue mardi».
Le ministre de la Santé a par ailleurs précisé que l'objectif de construire un CHU dans chacune des douze régions du pays était maintenu. Et la formation sera adaptée aux besoins de chaque région.
Pour accompagner ce programme, il a également été décidé d’établir une carte sanitaire par région, afin d'évaluer les besoins par spécialités.