La ville d’Inezgane est confrontée à une grave crise: son cimetière principal est saturé. Les responsables locaux ont, pendant un an, eu recours à des solutions palliatives, telles que l’inhumation dans les allées et les surfaces supplémentaire inutilisées, mais ces mesures se sont révélées insuffisantes. D’autant que les communes avoisinantes, confrontées à des problèmes similaires, refusent d’accueillir les défunts d’Inezgane.
Les habitants d’Inezgane reprochent au président du conseil communal son inaction face à la saturation du cimetière, l’accusant de ne pas avoir anticipé le problème et trouvé un terrain adéquat. En réponse, le président souligne que ce problème est ancien et a persisté sous les mandats précédents.
Inezgane est une ville à la superficie restreinte, n’excédant pas 14.000 mètres carrés, mais densément peuplée, avec plus de 650.000 habitants et une moyenne de décès quotidiens oscillant entre 10 et 18 cas, a ajouté le président. Le conseil communal, poursuit-il, a tenté en vain de trouver un terrain à transformer en cimetière, mais la ville est enclavée par l’oued Souss et un terrain de golf d’un côté, et les communes de Dcheira El Jihadia et Ait Melloul de l’autre.
Des démarches ont été entreprises auprès du ministère des Habous et des Affaires islamiques pour la réouverture du cimetière de Jarf, fermé depuis un siècle, rapporte Al Akhbar. Cette demande est actuellement soumise à l’avis du Conseil supérieur des oulémas, car elle requiert une fatwa de son secrétariat général. Par ailleurs, une proposition d’extension du cimetière actuel sur un terrain contigu de 8.000 mètres carrés a été rejetée en raison de sa proximité avec les habitations et les espaces publics.
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