La situation sanitaire du centre hospitalier régional Hassan II d’Agadir se dégrade fortement, provoquant des difficultés accrues d’accès aux soins pour les patients de la région.
Un député a interpellé le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, sur cette situation. Il l’a exhorté à intervenir d’urgence pour redresser le secteur de la santé dans la région, selon le quotidien Al Akhbar dans son édition du 30 et 31 août.
Selon Al Akhbar, «le décès, en une seule semaine, de pas moins de six femmes enceintes pendant leur accouchement par césarienne» serait la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les sources du quotidien s’interrogent sur les conditions dans lesquelles ces opérations auraient été effectuées.
Cette situation a provoqué la colère et l’indignation des familles, des proches des victimes et de plusieurs composantes de la société civile, qui dénoncent cette dégradation sanitaire sur les réseaux sociaux.
Outre la mortalité maternelle préoccupante, le centre hospitalier Hassan II d’Agadir est confronté à un autre problème majeur: l’allongement des délais d’attente pour les opérations chirurgicales. Selon les mêmes sources, le plus grand établissement de santé de la région souffre également d’un grave déficit en matière de gestion et d’équipements.
Pour faire entendre leurs voix et attirer l’attention des autorités compétentes, les composantes de la société civile, ajoute Al Akhbar, s’apprêtent à observer lundi prochain un mouvement de colère devant le centre hospitalier régional Hassan II d’Agadir.








