La greffe du rein est devenue une pratique courante au Maroc. C’est le ministre de la Santé, Hocine El Ouardi, qui vient de l’affirmer à Fès à l’occasion du 6ème congrès franco-maghrébin sur la transplantation. Une cinquantaine de greffes de rein ont été réalisées par les six hôpitaux autorisés à fin 2014. Le CHU Ibn Rochd de Casablanca est devenu autonome en matière de transplantation rénale adulte à partir de donneurs vivants, celui de Rabat a repris la greffe rénale adulte à partir de donneurs vivants en 2012, et les CHU de Fès et Marrakech ont fait de même en 2010, a-t-il poursuivi, rappelant que l'hôpital Cheikh Zaid et l'hôpital militaire Mohammed V de Rabat ont repris la greffe rénale adulte à partir de donneurs vivants respectivement en 2012 et 2013. S'agissant de la greffe rénale pédiatrique à partir de donneurs vivants, Hocine El Ouardi a souligné que les centres de Casablanca et de Fès sont actuellement capables de réaliser cette intervention. Il a également fait remarquer que le projet d'appui à la politique de prise en charge de l'insuffisance rénale chronique et des urgences médicales, initié avec l'appui de l'Agence Française de développement, a prévu l'élargissement de la pratique à d'autres types de greffe, particulièrement le prélèvement sur les donneurs en état de mort encéphalique. Hocine El Ouardi a en outre rappelé qu'un plan national de formation sur "le don, le prélèvement et la greffe d'organes" a été mis en place par la commission de la "promotion du don et de la communication" relevant du Conseil consultatif de transplantations d'organes et des tissus humains (CCTOH).
Par Le360
Le 12/01/2015 à 07h00