Les éléments de la brigade de la gendarmerie royale de Sidi Yahya El Gharb dans la province de Sidi Slimane viennent de neutraliser une bande criminelle composée d’individus cagoulés qui agressent et dépouillent des hommes d’affaires.
Ces voleurs ciblent des hommes d’affaires dans différentes régions, et leur font croire qu’ils détiennent des sommes d’argent en euros qu’ils désirent vendre à moitié prix. Parmi leurs victimes figurent un cadre de Bank Al Maghrib, un propriétaire d’une école privée et un grand homme d’affaires de Beni Mellal, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 29 et 30 octobre.
Dans sa plainte, indique le quotidien, «l’homme d’affaires a précisé qu’en août dernier, il avait servi dans son espace d’alimentation générale à Beni Mellal le petit déjeuner à un jeune qui lui a proposé en fin de compte l’achat d’une grande quantité de billets en euros qu’il possédait».
Il s’agit d’un lot de 375 billets de 50 euros, lui a précisé le jeune, en lui montrant deux billets de vingt euros pour lui assurer qu’il ne s’agit pas de faux billets. L’affaire a aiguisé l’appétit du commerçant qui a rapidement pris les deux billets pour vérifier leur authenticité auprès d’un bureau de change dans la zone.
Le marché a été conclu entre les deux parties. Quelques jours plus tard, poursuit le quotidien, le commerçant s’est rendu à Sidi Yahya El Gharb pour acquérir le lot de devises. Sur les lieux du rendez-vous dans la forêt de la ville, l’homme d’affaires attiré par l’appât du gain facile a été kidnappé par les éléments de la bande, traîné au fin fond de la forêt sous la menace d’armes blanches, molesté puis dépouillé de l’argent qu’il comptait échanger, indiquent les sources du quotidien.
Le même scénario s’est reproduit avec trois autres personnes de Casablanca, dont une femme, qui ont été dépouillées de 50.000 dirhams, un ressortissant marocain à l’étranger, attiré de Jerada vers Sidi Yahya du Gharb pour se faire dérober tout son argent et un cadre de Bank Al Maghrib qui y a laissé tout ce qu’il avait sur lui, ajoutent les mêmes sources. L’affaire fait toujours l’objet d’une enquête approfondie par le juge d’instruction près la cour d’appel de Kénitra.