La deuxième journée des examens du Baccalauréat 2016, toutes disciplines confondues, n’a pas échappé au phénomène des fuites. En effet, il a suffi de quelques minutes pour que les réponses et solutions aux épreuves s’affichent sur les réseaux sociaux. Ainsi, mercredi matin, l’épreuve de mathématiques, pour toutes les branches du Baccalauréat, a été transférée directement des salles d’examen. Et les solutions de chaque exercice ont alors été communiquées, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 9 juin. Et de préciser que «des sources auprès du ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle ont reconnu l’existence de ces fuites».
Le journal souligne que «ces fuites s’effectuent via des portables hautement sophistiqués et des instruments technologiques extrêmement pointus». C’est dire que les dispositifs de contrôle et les appareils de détection mis en place s'avérent inefficaces face à la haute technologie à laquelle recourent ces candidats-fraudeurs. Le ministère, ajoute le quotidien, poursuit ses enquêtes et ses démarches en vue de contrer ce phénomène qui bat en brèche le système du Baccalauréat et la crédibilité du diplôme.
A ce propos, toutes les démarches entreprises avec les responsables du site Facebook ont échoué. Tout simplement parce que les responsables du site ont refusé de suspendre les pages «Tassribates». Le quotidien rapporte ainsi que le PDG de Facebook, Mark Elliot Zuckerberg, n’a pas donné suite à une demande officielle du ministre de l’Education nationale et de la formation des cadres, Rachid Belmokhtar, lui demandant la suspension pure et simple desdites pages.
