Fourrières: le "dépannage" refuse de délivrer des factures aux automobilistes en infraction

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Revue de presseKiosque360. Les sociétés de remorquage et de mise en fourrière des véhicules en infraction doivent délivrer des factures aux contrevenants. C’est ce que leur réclament les représentants des professions libérales. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Massae.

Le 04/02/2022 à 22h30

Les représentants des professions libérales demandent à ce que les sociétés de remorquage délivrent des factures aux propriétaires des voitures en infraction qui sont mises en fourrière.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end (5 et 6 février) que la facturation de ce service permet aux contrevenants de les comptabiliser dans leurs déclarations d’impôts et aux «dépanneurs» de s’acquitter de leur devoir fiscal. Une source représentant les professions libérales indique qu’il est anormal que ces sociétés exercent dans une ambiguïté totale alors qu’elles travaillent en coordination avec la police.

D’autant plus, ajoute le même intervenant, que ces sociétés imposent aux citoyens des sommes excessives pour leurs prestations de service. Du coup, souligne-t-il, il est aberrant que l’on prive les sociétés et les professions libérales de leurs droit de recevoir une facture en contrepartie d’un service qui demeure, de surcroit, non règlementé.

Le quotidien Al Massae rapporte que la même source indique que ces sociétés, qui travaillent en coordination avec la police, réalisent des chiffres d’affaires conséquents en conduisant, quotidiennement, les voitures en infraction vers la fourrière.

Leurs dirigeants, poursuit le même intervenant, devront déclarer, comme tous les citoyens, et en toute transparence les chiffres réels de leurs recettes quotidiennes aux services des impôts. 

Le représentant des professions libérales considère que la situation des sociétés de remorquage demeure ambiguë au niveau national bien, dit-il, qu’elles travaillent en coordination avec la police.

D’ailleurs, poursuit-il, des rumeurs indiquent que les véritables propriétaires de ces sociétés se cachent derrière de faux gérants pour éloigner toute suspicion. Autant dire qu’il faut que les autorités concernées enquêtent sur ces allégations tout en s’attelant à règlementer la profession, conclut le même intervenant. 

Par Hassan Benadad
Le 04/02/2022 à 22h30