La traditionnelle retraite aux flambeaux de la Garde Royale, une splendide incarnation du richissime héritage civilisationnel du Royaume, a égayé, vendredi soir, la ville de M’diq, dans le cadre des festivités marquant le 17ème anniversaire de l'accession du Mohammed VI au trône.
Le défilé de la retraite aux flambeaux, précédé d’un peloton de la cavalerie royale, s’est ébranlé du Palais Royal pour sillonner les principales artères de la ville côtière jusqu’à l’avenue Lalla Nezha, où les éléments de la Garde Royale ont offert avec verve et maestria, un spectacle bariolé, sous les acclamations nourries du public venu nombreux fêter ce joyeux anniversaire.
Les habitants et les visiteurs de M’diq ont été ainsi émerveillés par l’exécution, dans un parfait ordre, des tableaux artistiques au son d'une musique orchestrée par une fanfare et par les extraordinaires et harmonieuses représentations des cavaliers de la Garde Royale qui ont fait montre d'une maîtrise parfaite de leurs belles montures.
De même, les éléments de la Garde Royale ont tenu en haleine le public, grâce à de majestueuses figures de maniement d’armes, rythmées par des mélodies puisées dans le répertoire des chants patriotiques, qui rendent l'écho de la grandeur du royaume et renvoient à la fierté de tout un peuple.
Accompagnés par un public conquis, les porteurs de flambeaux, vêtus de leurs costumes traditionnels, vont ensuite entonner l’hymne national avant d’agrémenter ce spectacle par une déconcertante agilité en exécutant, dans un ordre impeccable, des parades en figures géométriques, le tout sur fond d'une rythmique orchestrée par la fanfare.
A travers la retraite aux flambeaux, organisée annuellement depuis 1947, la Garde Royale entend étoffer les festivités marquant la célébration par le peuple marocain de la fête du Trône.
Porteurs de flambeaux, cavaliers et musiciens rivalisent dans le soin apporté à leurs tenues et à leurs prestations pour émerveiller le public et participer avec le peuple marocain à la célébration des fêtes nationales.
Depuis 1993, la retraite aux flambeaux est clôturée en apothéose par un exercice de maniement d'armes où fantassins et musiciens s'évertuent à constituer des figures géométriques que seuls des entraînements longs et durs permettent de réussir.
La diversité de cette procession, sa richesse et sa symbolique ne cessent d’attirer un public de plus en plus nombreux venant participer à la fête en entonnant à la fin du spectacle l’hymne national à la gloire de la devise éternelle du Royaume: Dieu, la Patrie, le Roi.