Après un assez long silence, l’association «Touche pas à mes enfants», dirigée par Najia Adib, a fait éclater une nouvelle et terrible affaire au grand jour. Un technicien informatique, en stage à la Maison du citoyen, à Fès, a violé une petite fille âgée de quatre ans à peine.
Couvert par une institutrice, il a abusé de la fillette jusqu’au jour où les parents de l'enfant ont découvert le pot aux roses. Il aura suffi de quelques questions posées à leur fille pour qu'ils comprennent qu’elle avait été victime d’abus sexuels, rapporte le quotidien arabophone Assabah dans son édition du mardi 17 mai.
L’association «Touche pas à mes enfants» défend la petite fille et se porte partie civile dans le procès. Un procès qui ne va réellement démarrer que le 16 juin, date de la première audience. Le procureur a demandé d’attendre les résultats du test ADN et l’avancement de l’enquête pour pouvoir déterminer les circonstances de ce drame, au sein d’un établissement de bienfaisance et d’œuvres caritatives de la ville de Fès.
"Touche pas à mes enfants" déplore cet acte et monte au créneau pour dénoncer cette barbarie. L'institutrice, qui s'est rendue complice de l'accusé en se gardant bien de le dénoncer, a été placée en garde à vue en attendant l’issue du procès.