"L'habit ne fait pas le moine", dit l'adage . Ainsi, à Fès, une jeune femme de 23 ans avait adopté la burqa. Non pour mieux pouvoir y cacher, sous couvert de pudeur, son propre corps, mais pour y dissimuler des armes blanches en tous genres.Selon le quotidien Assabah de ce vendredi 12 août, la police judiciaire de Fès a procédé à l’arrestation d’une bande criminelle composée de trois personnes, dont cette jeune femme.
C’est sur la base d' indications fournies par un plaignant qui, mardi dernier, à Aïn Kadous, quartier de Fès plus connu par sa prison éponyme, s'était fait voler une importante somme d’argent, ainsi que son smartphone, que la police a d’abord pu identifier les deux hommes avant de les cueillir à leur domicile où se trouvaient tout un arsenal d’armes blanches et une bonne partie du butin dont avaient été délestées leurs nombreuses victimes.
La femme voilée était véritablement le modus operandi de cette bande criminelle. Elle approchait,sans sans éveiller le moindre soupçon, les victimes qu'elles mettaient soudain en respect sous la menace de couteaux, le temps que ses complices les détroussent et se volatilisent.
Selon Assabah, une deuxième jeune fille, âgée de 20 ans, a également été arrêtée le même jour sur l’avenue des Almoravides, à Fès, alors qu’elle se soûlait dans une voiture en compagnie de trois repris de justice sous le coup d’un avis national de recherche.Un lot d’armes blanches, de drogues toutes catégories (chira, cannabis, psychotropes…), de bouteilles d’alcool, et même une petite grenade lacrymogène, ont été retrouvés dans la voiture discrètement garée.
La jeune fille, bien qu'ayant un casier judiciaire encore vierge, se voit aujourd'hui impliquée dans de nombreux vols armés opérés par cette bande.
Les deux bandes criminelles ont été présentées au Parquet général de Fès.
