Faculté de droit de Casablanca: démantèlement d’un réseau de trafic d’inscriptions

L’Université Hassan II de Casablanca est la plus grande université publique du Maroc.

Revue de presseLa police de Hay Hassani à Casablanca a mis hors état de nuire un réseau composé de trois individus qui monnayaient des inscriptions en master de droit à l’université Hassan II de Casablanca. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 17/10/2024 à 20h57

Un nouveau réseau de trafic de diplômes universitaires est tombé aux mains de la justice. C’est ce qu’indique le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 18 octobre.

Mercredi 16 octobre à Casablanca, la police du district 15 de Hay Hassani a procédé à l’arrestation de trois suspects soupçonnés de travailler en réseau pour délivrer, contre des sommes d’argent, un accès au cycle du master de la faculté de droit de la capitale économique, route d’El Jadida. Parmi ces personnes, toutes placées en garde à vue, figure le fonctionnaire en charge des inscriptions du cycle.

L’une des victimes a porté plainte sur recommandation du président de l’université. La méthode était simple: pour voir leur demande d’inscription en master acceptée, les étudiants devaient au préalable s’acquitter d’une somme d’argent. Deux intermédiaires faisaient office de rabatteurs.

L’arrestation, précise Assabah, est intervenue après que les services de la Sûreté nationale, sous supervision du parquet, a tendu un piège à l’un des mis en cause à travers la victime précitée. Sa déposition faite, son dossier administratif en main et les numéros de série des billets qu’elle devait remettre à l’intermédiaire enregistrés, elle a contacté ce dernier et lui a fixé rendez-vous pour effectuer la transaction. Objectif: le flagrant délit. C’est ainsi, et au moment même où le membre du réseau a touché l’argent et s’apprêtait à partir, que le piège s’est refermé sur lui. Des policiers en civil l’attendaient.

Lors de l’interrogatoire, le mis en cause a avoué travailler pour le compte du fonctionnaire en charge des inscriptions et dénoncé un autre complice, travaillent comme agent privé de sécurité. Arrêtés, les deux autres suspects n’ont pas tardé à passer aux aveux. Tous attendent désormais d’être fixés sur leur sort.

Par Walid Ayadi
Le 17/10/2024 à 20h57