La mort d'un jeune homme d'Assa-zag, survenue lundi, n'est toujours pas élucidée. Au lendemain de son décès, les versions sur les circonstances de sa mort divergent. Du côté des autorités, un communiqué publié mardi affirme que, "selon les premières constatations, la victime - dont le corps a été découvert lundi sur l'avenue Hassan II - a été atteinte au niveau du coeur, par un objet contendant". Pour lever le voile sur cette affaire, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a dépêché une commission d'enquête sur les lieux, souligne le Conseil dans un communiqué diffusé mercredi.
En attendant le rapport du CNDH, il est clair que la mort du jeune homme est liée aux affrontements survenus entre dimanche et lundi dans la province suite à un rassemblement de manifestants de la tribu de Aït Oussi, en conflit avec Aït Lanssass. Les manifestants qui auraient installé, dans la journée de dimanche, un campement aux frontières de leurs terrains, ont été stoppés par la police qui, selon les témoignages, aurait usé de la force pour disperser les manifestants. "La police a utilisé des bombes lacrymogènes contre les manifestants", affirme Mohamed Abou Farah, membre de la société civile de la province, contacté par Le360. Les autorités, qui affirment avoir été informées de la mort du jeune homme lundi matin, précisent de leur côté qu'une "enquête a été ouverte sous la supervision du parquet général pour élucider les circonstances de sa mort".
