État d’urgence sanitaire: arrestation d’un «raqi» à Fkih Bensaleh

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Revue de presseKiosque360. En violation totale de l’état d’urgence sanitaire, un «raqi» recevait chez lui des dizaines de clients chaque jour. La police vient de le confiner en prison, lui et sa complice.

Le 23/06/2020 à 15h18

Plusieurs éléments relevant de la direction provinciale de la sûreté nationale de Fkih Bensaleh viennent de faire une descente chez un «raqi», pris en flagrant délit d’organisation de rassemblements à son domicile, en violation de l’état d’urgence imposé dans le pays en vue de lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus.

D’après les informations rapportées par le quotidien Assabah de ce mardi 23 juin, le charlatan, arrêté en même temps que son assistante, a été présenté vendredi dernier au parquet général près le tribunal de première instance de Fkih Bensaleh. Il leur est reproché, en plus de la violation des règles de confinement et de rassemblement non autorisé, l’exercice d’une activité non légalisée.

Ces arrestations seraient intervenues suite à la réception par la direction provinciale de la sûreté de Fkih Bensaleh d’informations concordantes, faisant état de la présence de nombreuses femmes qui entraient par dizaines, quotidiennement, dans un appartement loué par le «raqi». Certaines venaient se faire soigner de certaines maladies par le biais de déclamations. D'autres espéraient régler des affaires d’argent ou de couple.

Assabah ajoute que le charlatan (36 ans) et son assistante (31 ans) ont été pris en flagrant délit puisque la police a retrouvé chez lui pas moins de 19 femmes au moment de leur arrestation. Les clientes n’ont pas été inquiétées, mais craignent de devenir la risée des habitants de Fkih Bensaleh, sans parler des questions que leurs maris risquent de leur poser après cette visite-scandale dans l’appartement d’un «raqi».

Par Mohamed Deychillaoui
Le 23/06/2020 à 15h18