Le gouvernement recourt à des décisions populistes pour venir à bout de la gratuité de l’école publique, titre le quotidien Assabah dans son édition de ce mercredi 3 janvier. Et de préciser que les écoles privées, en vertu de ce projet de loi qui devrait rester en vigueur jusqu’en 2030, devront réserver un quota aux élèves démunis et aux enfant à besoins spécifiques.
Le même projet de loi-cadre devrait, à terme, obliger les opérateurs de l’enseignement privé à ouvrir des établissements dans les quartiers populaires. Comment? Assabah ne donne pas de réponse. Tout comme, d’ailleurs, le gouvernement El Othmani qui semble perdre son latin dans ce dossier des plus épineux.
Cependant, Assabah remet sur le tapis la question de la gratuité de l’école publique. Les familles pourraient, en effet, être appelées à mettre la main à la poche, au travers de frais d’inscription. Les collectivités locales, encouragées par la carotte fiscale, pourraient aussi être mises à contribution.
Encore à l’étude, ce projet de loi-cadre sera, une fois finalisé, soumis à un conseil des ministres.Mais, dans les milieux des parents d’élèves comme au sein des syndicats, les boucliers se lèvent déjà contre une telle législation.