En plein ramadan, une scène de violence conjugale diffusée en direct

Une nouvelle note du HCP "différenciation de la violence entre les femmes et les hommes et sa perception masculine" confirme que les femmes subissent plus nettement des violences que les hommes.

Une nouvelle note du HCP différenciation de la violence entre les femmes et les hommes et sa perception masculine confirme que les femmes subissent plus nettement des violences que les hommes. . mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. L'homme apparu dans une vidéo, diffusée il y a quelques jours sur les réseaux sociaux et le montrant en train de violenter son épouse, vient d'être arrêté.

Le 25/04/2021 à 18h33

Les services de sécurité n’ont pas tardé à réagir à la vidéo choc qui a ému la Toile, ces derniers jours. La vidéo montrait, en effet, un acte de violence conjugale inouï. Les éléments de la gendarmerie royale ont mis la main sur l’époux violent qui apparaissait, dans cette vidéo, rouant de coups son épouse, en pleine rue et sous les yeux de leurs enfants.

Dans son édition du lundi 26 avril, Assabah précise que l’affaire a éclaté lorsqu’une voisine de la victime a décidé de mettre en ligne cette fameuse vidéo, tout en appelant les utilisatrices des réseaux sociaux à se mobiliser pour venir en aide à cette dame qui apparaissait dans l’enregistrement, sauvagement violentée par son mari à quelques instants de l’heure du F’tour.

Face à l’émoi qu’a suscité la publication, les éléments de la gendarmerie ont fait preuve de réactivité en identifiant l’individu, avant de l’interpeller dans l’une des communes de la province de Chichaoua. Il a été soumis à une enquête minutieuse pour connaître tous les détails de cette affaire de violence. Il a, par la suite, été placé en détention à la prison de l'Oudaya à Marrakech.

En attendant de savoir ce que décidera la justice dans son cas, Assabah nous apprend que ce père de quatre enfants n’en est pas à sa première agression contre son épouse. Il y a près de six mois, cette dernière avait déjà déposé une première plainte, appuyée d’un certificat médico-légal, pour dénoncer les agissements de son mari, avant de faire marche arrière et la retirer. Il semblerait, que ce jour-là, la femme avait décidé de faire passer l’intérêt de sa petite famille avant le sien. Mais c’était sans anticiper la nouvelle agression dont elle a été victime et qui a été, cette fois-ci, d’une rare violence.

Pour rappel, aujourd’hui, plus d’une femme sur deux subirait des violences conjugales. Près d’un quart d'entre elles gardent des séquelles psychologiques de ces violences.

Par Fayza Senhaji
Le 25/04/2021 à 18h33