Venus de différentes régions du Royaume, des bijoutiers artisans du Maroc ont discuté tout au long de la journée du vendredi 11 novembre dernier des problèmes auxquels leur corporation est confrontée. Plusieurs associations de bijoutiers ont été représentées à cette rencontre à Casablanca, organisée en partenariat avec l’association des bijoutiers artisans de Casablanca-Settat, la Direction Générale des Impôts -DGI, et la Caisse nationale de sécurité sociale -CNSS.
Interrogé par Le360, Mokhtar Kerroumi, président de l'Association des bijoutiers artisans de la région Casablanca-Settat, a décrit l'ensemble des contraintes que traverse cette corporation, tout particulièrement le passage de leur régime d'imposition à un système comptable, au lieu du système des gains forfaitaires jusqu'ici en vigueur.
Le président de l'Association des bijoutiers artisans de la région Casablanca-Settat appelle en conséquence la Direction générale des impôts (DGI) à revoir cette mesure, qui ne peut selon lui être concrètement appliquée. Il insiste par ailleurs sur toute l’importance pour l'ensemble des artisans bijoutiers d’adhérer au très attendu régime de couverture médicale.
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Au cours de cette rencontre, Mustapha Alil, directeur régional de la CNSS à Casablanca-Anfa a expliqué toute l'importance que revêt le fait de s'inscrire à ce régime de couverture médicale, qui aura des répercussions positives sur les artisans et leur famille.
Mustapha Alil a aussi annoncé que 26% seulement des bijoutiers inscrits s'acquittaient actuellement de leurs cotisations à ce régime, qui leur est spécifiquement dédié.