Le divorce étant aux Emirats Arabes Unis soumis au regard de la justice à laquelle il doit être obligatoirement notifié, les statisticiens disposent d’une base de données qui leur permet donc de quantifier ce phénomène.Selon le quotidien Al Massae de ce vendredi 13 mai, un récent rapport publié aux Emirats montre que, durant l’année 2015, les Marocaines arrivent en seconde position dans le classement des femmes étrangères divorcées de citoyens locaux.
Ainsi, 89 femmes yéménites ont divorcé en 2015. Elles sont suivies des Marocaines avec 48 divorcées, des Omanaises (23), des Egyptiennes (20), des Syriennes (15), des Saoudiennes (12), des Jordaniennes et des Comoriennes (11), des Palestiniennes (10), sans parler de 125 autres femmes de différentes nationalités.Les divorces chez les femmes étrangères sont ainsi très élevées, sachant qu’aux Emirats quelque 1.150 divorces en moyenne sont enregistrés chaque année.
Selon Al Massae, qui se réfère au journal émirati «Khlalij Times», les Emiratis ont, à plus de 57%, une grande préférence pour le mariage avec les étrangères. Ce qui amène le journal émirati à se poser la question des conséquences de cette situation sur les femmes du pays, sachant que ces dernières ne peuvent se marier qu’avec des autochtones.