«Ce rapport tombe comme un couperet sur les responsables locaux qui se préparent, en ce moment, à présenter les chantiers de la ville et de la région, ainsi que ses réalisations dans le domaine de l’environnement, en préparation à la COP22», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 9 septembre.
Casablanca est la seule ville marocaine à figurer dans ce classement qui évalue 211 villes de par le monde. La métropole se positionne derrière la ville guinéenne d'Accra, Le Caire, Beyrouth et Katmandou. Contacté par Assabah, Rachid El Moulki, directeur régional du ministère de la Santé à Casablanca-Settat, a déclaré ne pas avoir pris connaissance du rapport américain. Et d'affirmer qu’il existe une corrélation entre le degré de pollution de l’air et le développement des maladies respiratoires, rappelant que le ministère en est bien conscient et travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions. Il confie encore que le ministère ne dispose pas de données, d’études ou d’indicateurs précis concernant la pollution de l’air. Mais les autorités de la ville savent que la capitale économique concentre 30% de la pollution causée par les moyens de transport.