Le propriétaire de cet atelier de textile où 28 ouvrières et ouvriers sont morts, noyés par les flots qui ont assailli cette unité, lundi 8 février, a quitté la clinique privée où il était hospitalisé depuis une semaine, et transféré au siège de la préfecture de police de Tanger, pour y être interrogé dans le cadre de l’enquête ouverte pour déterminer les responsabilités dans cette tragédie.
Selon nos informations, les personnes rescapées qui ont survécu à ce drame sont également interrogées par la police judiciaire de la ville du Détroit.
Dans une déclaration pour Le360, le frère du propriétaire de l’atelier de confection affirme que Adil Boullaili a dû quitter la clinique "alors qu'il n’est pas encore complètement rétabli", et que son état de santé est toujours "fortement dégradé".
Rappelons que lors de l’inondation de l’atelier de confection textile, Adil Boullaili a lui-même failli périr, mais il a été secouru par un groupe d’ouvriers pour être transféré dans une clinique privée où il a été hospitalisé, en état de choc, et mis sous surveillance policière.
Le propriétaire de l’usine est désormais entendu par la police judiciaire de Tanger et devrait être déféré au parquet de la ville, qui décidera de la suite à donner à cette affaire.